Nous nous sommes arrêtés boire un tchaï chez une famille indienne au bord de la route. Je crois qu’il a été le meilleur de tous ceux que l’on ait pu boire jusqu’ici. Après ce petit moment convivial, nous avons fait la rencontre d’un jeune homme qui nous a aussi offert le tchaï chez lui. Il nous a laissé ds ça maison le temps d’aller chercher  le thé à la boutique. Et pourtant, nous ne nous connaissions pas. Nous sommes restés discuter avec lui tout un moment. Il était vétérinaire, semblait avoir un bon salaire pour un indien. Il rêvait de la France et pensait pouvoir venir y vivre. Nos discussions ont essayé de lui montrer la réalité de la vie en France. Il semblait déterminé et surtout semblait penser qu’il était simple de pouvoir y venir et y travailler. Ils s’est intéressé à nous, nos métiers, nos âges. Il nous a fait remarquer notre différence d’âge et le faite que nous ne soyons pas mariés. Il nous parle de cette jeune femme pour laquelle il est amoureux. Mais il dit être frustré car il ne font que s’appeler au téléphone.. il finira par conclure que cet amour n’est pas réciproque de sa part à elle et qu’en plus, étant de castes différentes, ils ne pourraient pas se marier. On parle des indiennes de la capitale, il nous dit que ces filles ne sont pas interessantes, elles n’ont pas de discussion. Il parle de l’importance du feeling et de se connaître l’un et l’autre. Il nous demande, si toutefois il venait en France, si nous avions des femmes à lui présenter…. Il nous explique qu’en Inde, à partir du moment où tu es mariée tu ne peux pas avoir des amis hommes. Il me demande si Alex est le premier homme dans ma vie et est choqué de ma réponse (pourtant pas mirobolante 😅). Nous repartons après cet échange autour de nos cultures si différentes. 


Nous avons repéré un temple en hauteur. Nous décidons d’y aller. En montant nous avons rencontré 4 femmes entrain de transporter des sacs de sable pour les emmener via l’escalier, jusqu’au temple. Nous avons emporté un sac chacun pour les accompagner sur la première étape. Elles se sont mises à rire lorsque j’ai posé le sac comme une porteuse, comme elle, sur ma tête. Arrivés au point d’étape, elles me regardaient, le moindre élément sur moi attirait leur attention. Qu’est ce que je pouvais bien transporter dans mon sac? Et puis on a commencé à rire. Elles cherchaient mes cheveux sous mon chèche. Alors je l’ai enlevé et je leur ai montré. Elles m’ont beaucoup regardé de près. Et puis l’une d’entre elles a aussi enlevé son voile et défait sa tresse. Le seul indien présent lui a dit qu’il fallait être vigilant aux regards, mais elle ne s’est pas démontée. Elle lui a signifié que personne ne l’a voyait, elle voulait me montrer sa longue chevelure brune. Nous avons pris des photos ensemble c’était un moment de rigolade et de joie presqu’entre femmes. La présence d’Alex ne les a pas du tout perturbée et l’une d’elle, toute fofolle, ma serrée contre elle. Nous avons fini par nous poser tout en haut et profiter de cette magnifique vue.

Un peu plus loin dans la campagne nous nous sommes arrêtés boire un tchaï sur une petite place où des Rajastanis étaient réunis. 

Une belle journée qui se termine sur un autre point de vue dans les hauteurs de Pushkar.