Les temples d’Angkor forment le plus vaste domaine religieux de l’Asie de sud-est. L’hindouisme et le Bouddhisme sont présents sur ce site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces ruines vieilles depuis le 9eme siècle sont impressionnantes, des centaines de temples s’étendent sur un très large périmètre.


Nous y avons passé 3 jours. Nous avons fait le choix d’utiliser notre scooter pour réussir à en faire un maximum puisque les temples sont souvent éloignés entre eux de bien des kms. Imaginez entrer dans la jungle et découvrir tous ces vestiges. Vieilles pierres, verdies, jaunies, restaurées ou noircies, leur apparence annonçait leur âge. J’ai été impressionnée de ces vestiges, qui souvent ne tenaient plus qu’à un fil. Les statues de guerriers et de bouddhas estropiées témoignaient du temps qu’elles avaient traversées. De jolies fresques sculptées avec finesse, malgré tout bien conservées, ornaient murs et colonnes. A chaque visite, son lot de découvertes. Tout d’abord visible depuis la route ou caché dans la jungle, chaque temple offrait une première vue d’ensemble imposante. Celle où tu te dis « wouah mais c’est impressionnant ! » et puis, arrivait la porte principale donnant accès à l’enceinte des murs de clôture pour ensuite se faufiler à l’intérieur. Des coins et recoins, des lumières traversantes, des zones d’ombres voir de noires complètes. Un super espace propice aux cachettes. Des fenêtres dont il n’en restait que le cadre et par lesquelles l’on voyait la nature environnante. Je me suis questionnée sur le temps qu’il avait fallu à ses hommes et femmes d’autrefois pour réaliser de telles splendeurs. Et puis, il y avait la nature toujours omniprésente, autour et souvent à l’intérieur des temples eux-mêmes où les arbres se sont imposés au fil du temps, incorporant petit à petit les pierres dans leurs propres racines. A cela s’ajoutait le chant des cigales et la mélodie des oiseaux. Je me suis sentie aventurière, un brin Mooglie, quelque peu historienne. Quelle beauté !