Le petit village de Moni est très authentique. Nous avons passé de très bons moments de découvertes et de rencontres. Nous sommes allés voir de jolies chutes d’eau dans un écrin de verdure. Une multitude de plantes exotiques, les fleurs et les insectes ressortaient très fortement sur le fond vert des fougères. Nous avons remarqué un passage emprunté par quelques indonésiens et avons décidé de le suivre. Nous avons découvert un petit village isolé, de l’autre côté donc de ces cascades. Nous avons poursuivi sur un chemin très agréable, ensoleillé parfois, ombragé souvent. A la recherche de paysage, nous nous sommes enfoncés davantage dans la nature. Nous sommes arrivés sur une culture de rizières où nous avons rejoint les quelques femmes et enfants entrain de planter le riz. Comme toujours, nous avons reçu un super accueil. L’une des femmes a essayé de nous parler et était toujours à se soucier de notre bien être. Petite fille, grand frère, mère et grand-mère se donnaient à la tâche. Une partie extrayait les jeunes pousses d’un côté puis de l’autre côté, l’autre partie, repiquait les pousses avec plus de brins assemblés et de façon distanciées. C’était un travail familial comme souvent on le voit ici. Je me suis proposée pour repiquer le riz. La femme, qui avait toujours un œil sur nous, m’a tout de suite emmenée avec elle. C’est donc pieds nus dans la vase, que j’ai pu participer au repiquage des plants de riz. Une bien belle expérience entourée de ces femmes qui ne manquaient pas de m’observer du coin de l’œil avec un sourire discret. Elles m’ont offert un café, j’ai passé du temps avec la petite fille et ça maman. Elles me regardaient de près, mon visage, mes cheveux. C’était un beau moment de partage. J’aimerais leur dire combien je suis reconnaissante de leur accueil, la barrière de la langue me frustre beaucoup dans ces instants. 

Nous avons poursuivi notre chemin et sommes partis pour les sources d’eau chaude. Lorsque nous y sommes arrivés, la pluie a pointé le bout de son nez. Nous nous sommes donc baignés dans cette eau naturellement très chaude contrastée par la pluie froide qui tombait. C’est donc sous la pluie et l’orage que nous sommes rentrés en scooter chez notre hôte. Les rues ont vite été envahi de torrents d’eau ruisselants, un vrai déluge !