New Dehli...

Je ne m'y suis pas sentie du tout à l'aise, avec la peur de sortir de la chambre parfois. J'ai ressenti de l'oppressement par les sollicitations insistantes des Indiens. Nous avions été mis en garde de beaucoup d'arnaques, il fallait être vigilants. Nous avions dans l'idée de prendre le train pour rejoindre Agra, mais arrivés à la gare, très vite un homme nous stoppe et nous dit que ça n'est pas possible. En gros, depuis le covid, les tickets de train réservables à l'avance (pour être sûr d'avoir une place), ne se vendent qu'en dehors de la gare. Mais tout ça n'est pas vraiment clair. Du coup les rabatteurs des agences touristiques essayent d'embrouiller les gens pour les emmener à acheter leurs tickets. Bref ! Quand bien même, l'atmosphère autour de la gare pour nous étrangers est réellement difficile à supporter. Nous avions toujours un indien qui venait nous suivre ou interrompre nos conversations. Ajoutez à cela, les klaxons intempestifs, les sollicitations à la vente... je ne supportais plus nerveusement. Bien que je m'y étais préparée, je vous assure avoir pris conscience ici de ce pourquoi à un moment donné, des gens restent bloqués dans leur chambre sans pouvoir avoir la force de sortir de l'hôtel. Heureusement qu'Alex connait bien l'Inde, nous avons laissé tombé le train (après deux tentatives), et nous avons choisi le trajet en bus vers Agra. Tant pis, bien que Dehli regorge de belles choses à voir, j'ai préféré partir. Je ne peux pas croire que l'Inde se résume à cette ambiance, alors on avance vers d'autres horizons mais j'avoue avoir perdu confiance, en moi et en ce qui m'entoure dans ce nouvel environnement.