Nous avons dĂ©couvert un tout autre visage de la Capitale de jour. 😊

Une fois l’ensemble des formalitĂ©s administratives effectuĂ©es, nous avons pu apprĂ©cier nous balader sur les quais aux abords du MĂ©kong. Phnom Penh est une ville trĂšs agrĂ©able la journĂ©e. L’amĂ©nagement des quais est propice Ă  une promenade agrĂ©able malgrĂ© la circulation que l’on oublie trĂšs largement. Des temples sont prĂ©sents et actifs ce qui nous avait un peu manquĂ© au Laos, lĂ  oĂč les temples ne semblaient pas si investis par la population.


Je dĂ©couvre un rituel particulier rĂ©alisĂ© par les cambodgiens qui est celui de libĂ©rer un oiseau en cage. L’origine de cette pratique bouddhiste viendrait de Chine oĂč de pieux pratiquants achetaient des animaux au marchĂ© (poissons, tortues, oiseaux). Ces animaux capturĂ©s dans la nature Ă©taient destinĂ©s Ă  servir de nourriture. Apporter ces animaux au Temple oĂč un moine leur donnait refuge avant de les relĂącher Ă©tait alors considĂ©rĂ© comme un acte de compassion pour des « ĂȘtres Â» captifs qu’il fallait aider Ă  retrouver la libertĂ©. Aujourd’hui, les Cambodgiens qui pratiquent ce rituel, achĂštent un oiseau Ă  des « vendeurs ambulants Â» pour lui rendre sa libertĂ© face au fleuve en faisant un vƓu



Il fait bon vivre pour les cambodgiens qui se promĂšnent en famille et entre amis. Le contact est facile et agrĂ©able avec eux. Ca fait tout bizarre de retrouver l’effervescence de la ville, mais c’est trĂšs apprĂ©ciable. On aura vraiment aimĂ© cette petite balade qui parfois nous a rappelĂ© celle des quais de Bordeaux â˜ș. Aujourd’hui nous quittons la Capitale pour aller vers la cĂŽte.